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Capn C TA de AA1èreCL en AAP 2ème CL déclaration liminaire.

Déclaration liminaire des élus de la CGT Finances Publiques

Inquiétudes, amertume et colère ne cessent de grandir parmi les salariés, les jeunes, les privés d’emploi et les retraités.

Les salaires, les minima sociaux et les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Les conditions de travail se dégradent. La jeunesse galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d’une retraite bien méritée s’éloigne... Ils vivent de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère.

Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat en réclame toujours plus...

De nouveau, c’est à nos retraites qu’il veut s’en prendre aujourd’hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système de sécurité sociale fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.

Chaque jour confirme l’urgence de l’intervention de l’ensemble de la population pour que ça change vraiment et durablement.

La CGT, avec d’autres organisations syndicales en France et en Europe, considère qu’une rupture est nécessaire pour réorienter les politiques sociales et économiques, et renouer avec la croissance, la création de richesses pour une autre répartition.

Le travail que les salariés produisent à tous les niveaux, dans tous les secteurs et dans toute leur diversité crée des biens et produits utiles à tous. Il permet aux entreprises françaises de dégager des marges financières, qui même si elles accusent un fléchissement du fait de la crise, doivent pouvoir financer les investissements, l’augmentation des salaires, l’emploi et nos systèmes solidaires de protection sociale : la retraite, la santé, la famille, l’assurance chômage.

Aujourd’hui les moyens de relance de l’économie sont captés par les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter au détriment de la rémunération du travail et des investissements nécessaires pour développer les entreprises.

Le patronat vient d’obtenir 20milliards de crédit d’impôts portant ainsi à 200milliards les aides publiques aux entreprises qui font défaut au budget de l’état. Malgré cela, l’industrie continue de détruire des emplois, et les mécanismes d’exonérations de cotisations sociales entretiennent la non reconnaissance des qualifications des salariés.

Les salaires et l’emploi sont au centre de la crise que traverse notre pays et la zone euro. Le patronat n’a de cesse de diminuer lamasse salariale, de revendiquer -et hélas d’obtenir- des exonérations sociales et de refuser de reconnaître les qualifications.

Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, la faiblesse des salaires, la perte de pouvoir d’achat qui en résulte plombent notre économie.

Pour la CGT, le travail n’est pas un coût,mais un atout économique et social, alors que le capital coûte de plus en plus cher pour l’ensemble de la société.

la suite à télécharger :

  • Capn C du 11/07/13 TA AA1 en AAP2.

Article publié le 17 juillet 2013.

Article publié le 17 juillet 2013.


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