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DECLARATION LIMINAIRE CTL du 23/06/2020

Malgré les discours du Président Macron sur la nécessité de promouvoir un autre modèle de société,
les actes ne suivent pas...

Les signes encourageants sur la fin de l’épidémie se multiplient et c’est un soulagement pour tous.
Ce virus qui tue des centaines de milliers de personnes sur la planète, a mis également en lumière la nécessité de rompre avec le capitalisme qui détruit l’humain comme la planète.
Mais malgré les discours sur la nécessité de changer de modèle économique et social notamment en Europe et en France, les actes ne suivent pas et pire encore, le monde d’après pourrait être pire que le monde d’avant si la mobilisation sociale n’est pas au rendez-vous.
Remise en cause des congés, fin des 35H, baisse des salaires avec chantage à l’emploi ; autant de sombres perspectives à l’opposé de choix attendus et urgents.

L’ensemble des salariés que l’on nomme les 1ers de corvée durant cette crise, ont
montré l’urgence de reconnaître ces métiers. Augmenter les salaires, stopper l’inflation honteuse de distribution des dividendes, réduire le temps de travail ; voilà les mesures urgentes à appliquer.
Dans la fonction publique et à la DGFIP, malgré les messages de remerciements, le pire est à redouter. Après le vol sur les jours de congé, la remise en cause de nos droits statutaires se poursuit.
Gel des traitements ; suppressions des CHSCT et des CAP ; autant de décisions inacceptables et scandaleuses dans la période que nous vivons.
A la DGFIP il suffit de regarder les mouvements de mutation nationaux pour constater que le monde « d’avant » est toujours bien présent. Le DG M. Fournel faisant même de la provocation en affirmant qu’il aurait pu supprimer les mouvements de mutation pour cette année !! Et ce n’est pas la distribution d’une prime à une minorité d’agents qui va redonner espoir à des personnels désabusés.

A la DSFP, même si les mesures d’assouplissement de la Direction en matière de retenues de congés, de nombreux services et collègues sont en souffrance. Les agents n’ont pas choisi de « rester à la maison » ; au contraire c’était même une recommandation voir une
injonction du gouvernement. Il ne faudrait pas faire peser sur ces collègues la responsabilité sur les retards accumulés et instrumentaliser des tensions entre des agents qui ont continué de travailler et ceux contraints de rester chez eux.

Concernant les points à l’ordre du jour de ce CTL, la CGT dénonce la réorganisation des services dans le but de simplifier les tâches de tout à chacun, tout ceci est en fait un maquillage pour la diminution de postes à la DSFP.
La CGT dénonce également le passage à 3 heures de permanence de cellule téléphonique. À aucun moment, vous n’avez présenté aux organisations syndicales l’allongement de la durée des permanences téléphoniques. Pire, certains chefs de division demandent à leurs agents d’effectuer leur travail tout en assurant les permanences de celles-ci !
Enfin, beaucoup d’agents viennent de découvrir la face sombre du télétravail de ces trois derniers mois. C’est une méthode que les néo-libéraux vont propager afin de diminuer les coûts, augmenter la rentabilité, casser le droit de grève et in fine supprimer un peu plus de postes.

Article publié le 23 juin 2020.


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